| But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA | |
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Behind an empty face heart with a gaping hole
YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : faible ‹ statut rp : libre.Zora E. Petrova There is a taste for blood and it's deep inside ‹ enfermé(e) le : 14/08/2013 ‹ doléances : 271 ‹ double-compte : nop, on est déjà assez nombreux dans ma tête. ‹ crédits : odaie © ‹ âge : 17 ans. ‹ curriculum vitae : étudiante en 1ère année de DEMEM.
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| Sujet: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA Mer 14 Aoû - 17:17 | |
| Zora E. Petrova casier judiciaire numéro 004971 nom › Petrova. prénoms › Zora Ewa. âge › 17 longs hivers. date et lieu de naissance › 19 mars 1996 à Brooklyn. nationalité › Américaine. origine › anglo-bulgare. métier, études › étudiante en DEMEM, pour devenir manipulatrice en radiologie, youpi. orientation sexuelle › si seulement elle-même savait.. statut › libre comme l'air, oui madame. groupe › FREE & REBELLIOUS |
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Comment s'est passé votre dernier scan ? Aviez-vous peur de vous faire tester positif ? Si oui, est-ce qu'il y avait une raison ? › Elle a peur. Elle flippe carrément Zora dans la grande salle d'attente. Ses mains sont moites, ses doigts se tortillent les uns contre les autres. Elle tape du pied et se mord les lèvres. Elle a terriblement peur. C'est aujourd'hui. Aujourd'hui qu'elle a dix-sept ans. Aujourd'hui qu'elle passe son troisième scan. C'est aujourd'hui qu'elle sait si elle est libre pour une année de plus. Son père est là, à côté d'elle. Il n'a pas peur lui. Tout semble allait pour le mieux. Il se permet même de sourire à quelques personnes. Il a confiance en elle. Il a confiance en ce système. Et de toute façon, sa petite Zora est trop gentille, jamais elle ne saurait voler la vie de quelqu'un. Jamais. Elle est trop frêle, trop calme. Il ne la connaît pas. Et elle non plus après tout. Elle ne se connaît pas, et c'est bien ça qui l'effraie. Elle ne sait pas de quoi elle est capable. Elle a entendu dire qu'on pouvait être interné pour un crime pas encore commis, sur les dix, vingts, trente années à venir. Alors elle a peur de ce qu'elle pourrait devenir. Elle se demande si elle serait capable d'appuyer sur une gâchette. Planter un couteau dans le corps d'un homme. Tabasser une femme jusqu'à voir disparaître toute trace de vie dans ses yeux. Elle se demande si elle serait capable d'une telle rage. Elle a tellement peur d'elle Zora qu'elle en tremblerait presque. Puis elle a peur de cette machine, de ce foutu système. On lui a parlé de ces gens internés à tord. Tout le monde en a entendu parlé, mais chacun se fait son propre avis. Elle, elle pense que le système a une faille. Elle les a vu ses amis disparaître le jour de leur anniversaire, certains plus doux que des agneaux. Elle les a vus. Elle sait. Alors elle a peur, peur d'être objet de cette faille. Puis une femme sort, elle l'appelle. Zora relève la tête, ses yeux bleus, creusés de noir. Elle n'a pas dormi de la nuit. Elle a réfléchi, elle a trop pensé. Il se peut même qu'une larme ait roulé le long de sa joue. Et si elle était contrôlée positif ? Et si ils l'emmenaient ? Et si elle ne voyait plus jamais ses parents ? Et si elle ne voyait plus jamais ses quelques amis ? Et si elle ne pouvait plus aller en boîte de nuit ? Et si elle ne pouvait plus boire de whisky ? Et si... Elle se lève. Elle a une sale mine. Ses cheveux sont relevés en une queue de cheval mal coiffée, elle porte un jean, des docs et un vieux tee-shirt bien trop grand. Elle n'a pas pris la peine de se laver ce matin. Elle est dégueue Zora. Elle aura le temps de se laver en rentrant, si elle rentre. Et si elle ne rentre pas, elle sera déjà prête à mener une sale vie. Une vie de taulard. Une vie d'internée. Une vie de fou. De folle. Une sale vie. Elle n'embrasse pas son père avant de partir dans la salle d'examen. Elle espère qu'elle le reverra. Il ne la suit pas dans la petite salle. Elle, elle entre et s'assoit. Elle connaît le protocole, c'est la troisième fois qu'elle vient, cela n'a pas changé. Elle ne regarde pas l'homme au fond de la salle. Elle l'a fait la première fois. Son regard lui a glacé le sang. Son cœur s'accélère. Il va lâcher ce con s'il continue sur sa lancée. Sa poitrine se serre et sa gorge s’assèche. Négatif. Négatif. Négatif. S'il vous plaît. Elle pose sa main sur un scanner puis on lui dit d'ouvrir grand les yeux, alors qu'on installe une étrange machine devant elle. Le bourdonnement est insupportable. Zora voudrait fermer les yeux mais on ne lui en donne pas le droit. Un homme triture les boutons du monstre et le vrombissement devient plus puissant. Alors le laser se déplace devant l'oeil de Zora. Il l'épie. Son passé, son présent. Même son futur. Les minutes semblent terriblement longues. Elle entend le tic-tac de sa montre comme un compte-à-rebours. Le compte-à-rebours de ses dernières secondes de liberté. Puis le soulagement. « Négatif. » C'est dis avec calme, presque avec froideur. Mais Zora elle s'en fout. Elle est libre. L'autre peut tirer la gueule qu'elle veut. Zora est libre comme un oiseau. Elle se lève et rejoint son père. Elle sourit largement et s'effondre en larmes dans ses bras. Pas cette fois papa, pas cette fois.Que pensez-vous du gouvernement actuel ? et concernant le projet RFAD, êtes-vous pour ou contre ? › Elle aimerait bien y croire Zora. Elle aimerait bien pouvoir dire qu'elle préfère le New-York d'aujourd'hui, mais elle n'y arrive pas. Bien sûr qu'elle a constaté la baisse de la criminalité. Et pourtant elle ne sort toujours pas sans crainte de chez elle. Parce qu'elle sait que le système a une faille. Parce qu'une de ses amies s'est déjà faite agressée même avec ce nouveau gouvernement. Parce qu'elle-même a manqué quelques fois d'être faite victime. Et Zora elle supporte plus d'attendre son anniversaire avec tant de crainte. Elle ne supporte plus qu'on explore son esprit dans le but de savoir si oui ou non elle est dangereuse. Elle ne supporte plus d'avoir peur d'elle-même et de ce qu'elle pourrait devenir. Parce que sous ses grands airs, Zora, elle est pas si sûre d'elle que ça. Et aussi parce qu'elle a peur que le détecteur faillisse comme il a déjà failli, elle a peur qu'il la déclare dangereuse à tort. Parce qu'elle en a vu des amis se faire interner, elle a vu des gens plus doux que des agneaux disparaître derrière de hauts murs, et aussi parce qu'elle ne les a jamais vu revenir. Parce que le gouvernement a fait d'eux des bêtes en cage. Parce qu'elle est persuadé qu'enfermé avec des fous, le plus lucide des hommes peut le devenir lui-même. Le plus doux des agneaux peut se faire plus dur que le loup qui veut sa peau. Et puis quoi, c'est impossible de lire l'avenir. Elle ne croyait déjà pas aux cartes, à l'astrologie, aux lignes de la main, mais explorer, en un simple scan oculaire et digitale, à la fois le passé, le présent et le futur d'un individu, c'est tout simplement irréel. Et tellement pervers, tellement vicieux. Non Zora n'y croit pas. Ce système elle le craint. Elle le craint comme elle craint l'inconnu. Ce monde parallèle dans lequel ils sont tous plongés, elle en a peur. Pourtant elle ne fait pas parti de ceux qui se rebelle contre le système. Elle demeure étrangement oisive. Elle n'agit pas, elle subit. C'est tout Zora ça, tant que cela ne touche pas un de ses proches, ou elle-même, elle n'y fera rien. Elle est peut-être un peu égoïste, mais au final, elle ne fait que se préserver. Et puis elle est pessimiste Zora, elle n'y peut rien, c'est comme ça. Alors quand on lui dit qu'avec des efforts, on pourrait vaincre ce système, elle n'y croit toujours pas. C'est peine perdue. Et Zora, elle se bat rarement pour des causes perdues. Le crissement du caoutchouc contre le goudron. Des klaxons qui résonnent. Le cri de freins à l'agonie. Les corps de deux adolescent jonchant le sol. Le cadavre d'une moto quelques mètres plus loin. Un homme qui compose le numéro des urgences. Des cris. Des pleurs.
Le cœur de la gamine, ce cœur hypertrophié qui bat d'habitude si vite, ne bat presque plus. Il se perd doucement. Il s'est agité lorsque cette voiture a déboulé juste devant eux. Et puis son corps s'est fait plus léger qu'une plume. Elle s'est envolée. Elle s'est écrasée. Son corps est retombé, dans un bruit sourd, contre le goudron, et son cœur, après un soubresaut, s'est calmé. Trop. Elle essaie de bouger mais elle n'y arrive pas. Elle a l'impression d'être prise dans un étau, qui se resserre petit à petit. Sa tête la fait horriblement souffrir. Pire qu'une migraine, pire qu'un lendemain de cuite. Des vibrations résonnent dans tous ses membres. Elle est en sale état, elle le sait. Elle le sent. Elle a peur. Là, étalée contre le bitume, elle voit sa vie défiler devant ses yeux clos. Elle repense à tout ce qui a fait sa vie. Elle pense à tout ce qu'elle a fait et tout ce qu'elle aurait pu faire. Elle se demande si elle a assez vécu, si elle a su profiter de la vie. Elle se souvient.Elle est née à Brooklyn, en mars 1996, dans un grand hôpital. L'hiver préparait ses valises pour laisser la place au printemps, et elle pointait enfin le bout de son nez rose, après neuf longs mois d'attente. Jusqu'à ses trois ans, tout se passa parfaitement. Ses parents, après de longues années, étaient enfin parvenus à avoir un enfant, leur unique enfant. Ils la choyaient, l'aimaient. Elle avait tout ce dont elle avait besoin, tout pour mener une vie parfaite. Tout sauf un cœur en bonne santé. C'est à son entrée en maternelle que les problèmes commencèrent à se manifester. Des pertes de connaissances. Des nuits à pleurer dans son lit, se plaignant d'une douleur à la poitrine. Des allers et venues à l'hôpital dans le but de savoir de quoi soufrait véritablement la gamine, sans résultats. Jusqu'à ce médecin, ingénieux, qui demande toute une batterie de test. Électrocardiogramme. Échocardiogramme. Radiographie du cœur. Et quelques jours plus tard, le diagnostic tombe. Ce sera une malformation pour la petite Petrova. Un cœur hypertrophié. Un muscle plus épais que la normale. Un cœur étouffé qui ne parvient pas à pomper correctement le sang du corps. Un corps mal alimenté. Une enfant malade. Ce fut un coup dur pour le couple, pour Zora. Toute sa vie elle devrait faire attention. Toute sa vie elle devrait prendre des médicaments. Toute sa vie elle serait malade. Le son des sirènes se rapprochent. Le bruit qui bourdonne autour d'elle lui blesse les tympans. Elle a mal, terriblement mal, partout. Là, étalée contre le bitume, elle se demande si c'est la fin, sa fin. Elle se demande si c'est pour ce soir. On meurt tous un jour. Oui, mais pas si jeune. Pas à 17 ans. Pas lorsqu'on a encore tant à vivre.Elle se souvient des gens qu'elle a rencontré. De tout ce qu'elle a fait durant ses 17 dernières années. Elle se souvient de sa première cuite, de son premier joint. Elle se souvient qu'elle n'a jamais abusé de tout ça. Elle se demande si elle n'aurait pas dû. Fumer jusqu'à s'éclater la gorge. Fumer jusqu'à planer, tout en haut dans le ciel. Elle se souvient de son premier bisou, son premier amour. Elle se souvient aussi de tous ces garçons qui avaient voulu d'elle, de tous ces garçons qui avaient mis un point d'honneur à la tripoter et qu'elle avait rapidement repoussé. Elle se souvient les avoir fait espéré souvent et les avoir abandonnés, laissés sur leur faim, tout le temps. Elle se demande si elle a eu raison. Si elle n'aurait pas mieux fait de les accueillir entre ses jambes. Parce qu'aujourd'hui elle a peur de ne jamais connaître ça, le plaisir de la chair. Pas seulement les légers bisous dans le cou, pas seulement des caresses sous ses tee-shirts, pas seulement une main glissée dans son pantalon. Ce qu'elle voudrait Zora, c'est sentir le poids d'un corps chaud contre le sien. Elle pense aussi à ses études. Elle aimerait penser à autre chose, dans un moment comme celui-ci mais elle n'y arrive pas. Elle pense qu'elle ne les finira peut-être jamais. Elle pense qu'elle a fait tout ça pour rien, qu'elle est restée relativement sérieuse dans ses études toutes ces années pour en arriver là. Elle pense qu'elle ne rentrera jamais en 2ème année de DEMEM, qu'elle ne travaillera jamais. Elle pense qu'elle ne deviendra jamais adulte. Elle pense à tout ça et soudain sa respiration s'accélère. Son gant glisse de sa main et des doigts s'enlacent avec les siens. Tenir le coup, les secours arrivent. Tenir le coup.. Elle voudrait lâcher prise mais elle se force à penser encore. Puisque son cerveau semble être son seul organe qui n'est pas encore engourdi, endormi.Elle pense qu'elle doit se calmer. Alors elle se dit qu'elle n'aura peut-être plus à faire aux scans. Qu'elle n'aura plus à être sérieuse, à travailler. Elle se dit qu'elle n'aura plus à faire le mur le soir et affronter les remontrances de ses parents le lendemain. Elle pense à tous les bons côtés que pourrait lui apporter sa fin. Ils ne sont pas nombreux. Des véhicules viennent de s'immobiliser près d'elle. Ils sont là, enfin. Zora lâche prise, comme si la relève était assurée. Comme si l'arrivée des urgences lui permettait de souffler, de se reposer. Elle n'a plus à penser. Elle sera transportée dans un hôpital. Peut-être qu'elle se réveillera. Peut-être pas.∞∞∞ Deux. Trois. Un.Deux semaines. Ça fait deux semaines qu'elle est partie de chez-elle. Zora a quitté le cocon familiale, elle est partie. Pouf. Elle s'est envolée. Elle a rempli une valise de tous ce qu'elle serait susceptible d'avoir besoin et elle est partie. Elle a laissé un baiser rouge sur le miroir, pour son papa surtout. Je pars. Je reviendrais peut-être. Besoin de réfléchir. Deux semaines qu'elle vit chez ce garçon, cet ami. Elle l'a rencontré au cours de l'année, à une soirée. Elle aurait pu trouver mieux comme refuge, une amie par exemple, plus proche, plus vraie. Mais elle a peur que les gens parlent. D'habitude elle s'en fout, là non. C'est trop important. Alors elle a préféré appeler ce mec, trop perché pour réellement se soucier d'elle, de ses histoires, ses merdes. Ce type qui n'a pas hésité avant d'accepter de loger Zora. Ce type qui, sans doute, s'est souvenu du beau visage de la gamine, de ses jolies formes. Trois semaines. Trois semaines qu'elle a quitté l'hôpital après deux mois d'hospitalisation. Trois semaines et un mois qu'elle s'est réveillée d'un coma artificiel de plusieurs semaines, quatre exactement. Un mois. Un. Une. Cinq. Un.Un bras cassé. Une main presque parfaitement broyée. Cinq côtes brisées. Un foie écrasé, blessé, ratatiné. Un foie bientôt hors d'usage. Un foie qui va lâcher. Un foie mort. Le corps griffé, brûlé. Un cœur déjà déformé, fragilisé. Douloureuse addition. Il a fallu du temps pour réparer tout ça. La gamine ne devait pas souffrir pendant sa convalescence alors c'est dans un coma profond que les médecins ont décidé de la plonger. Le bras ça va, ça se répare tout seul, quelques semaines d'immobilité et c'est fait. Les os de la main eux, se réparent oui, mais sont fragilisés. Les os de la main, trop petits, ne se remettent jamais parfaitement d'un accident. Jamais. Comme elle. Et son foie, trop endommagé pour continuer à purger les toxines de son corps. Il a fallu le remplacer, rapidement. Et pendant que Zora dormait profondément, perdue dans sa tête, ses parents se battaient. Ils se battaient pour la survie de leur fille. Ils se battaient pour trouver un donneur. C'était tout vu, le donneur serait monsieur Petrova. Il aurait dû être compatible, il aurait dû. Ce ne fut pas le cas. Madame Petrova avait essayé de l'en dissuader, à coup d'excuses plus mauvaises les unes que les autres. Mais il avait insisté, si quelqu'un devait sauver sa fille c'était bien lui. Que pouvait-il lui offrir de plus beau qu'un morceau de lui même ? Alors elle avait été forcé de lui dire la vérité. Elle avait hésité longtemps. Mais les médecins avaient été clairs. Le donneur devait être un parent, un frère ou une sœur. La santé de leur fille était en jeu. Alors, quelques jours après le réveil de Zora, elle avait demandé à son mari de sortir de la chambre de leur fille pour discuter. C'est à ce moment que la vérité avait éclatée. Violemment. Brutalement. Les mots de la femme avait claqué contre les murs de l'hôpital, contre la porte de la chambre de Zora, contre le visage de son mari. D'abord il avait refusé de la croire. Ensuite il s'était questionné. Puis il avait levé la voix. Les mots rebondissaient contre les murs de l'hôpital. Et Zora, Zora encore bouleversée par l'accident, Zora encore perturbée par ce sommeil interminable et artificiel qu'elle venait à peine de quitter, Zora, avait tout entendu. Tout. Et là, sur son lit d'hôpital, le cauchemar continuait. Son cœur s'était emballé, encore. Sa gorge s'était asséchée. Sa respiration s'était accélérée. Toutes ces machines auxquelles elle était reliée, avaient explosé dans un bip-bip insupportable. Zora replongeait. Quelques secondes plus tard, trois médecins débarquaient dans cette chambre froide, vêtus de leur blouse blanche. Quelques secondes plus tard on ordonnait à ses parents de quitter la pièce, de se calmer. C'était de leur faute.A son réveil, ils étaient là, tous les deux, de chaque côté du lit, à lui tenir une main. Ils avaient ce sourire triste. On a eu peur de te perdre. Ne nous refais pas ça. Et Zora elle répondait pas. Elle les regardait comme deux inconnus, complètement déphasée. Un médecin était entré, tu vas subir une greffe de foie, le tiens est déficient. Cette machine que tu vois là est un foie artificiel, elle a remplacé ton foie jusqu'à maintenant. Ta maman et toi serez opérées en même temps, par deux équipes différentes, après-demain matin. Nous prélèverons un morceau de son foie pour remplacer le tiens. Le foie se résorbera tout seul. Tout se passera bien, tu n'as aucune inquiétude à te faire. D'accord. Huit heures dans le bloc opératoire. Huit heures de plus, inconsciente. Opération difficile sur cette enfant au cœur ballant. Puis elle s'était réveillée encore. Elle est forte la petite. Elle se bat. Elle se réveille toujours. Elle veut vivre. Mais ce n'était pas terminé, un mois et une semaine coincée entre les murs de l'hôpital, ce n'était pas suffisant. Alors on l'avait mise en observation. Son état inquiètait, on ne la laisserait pas repartir comme ça. Pas avec un si petit foie fragile. Pas avec un si gros cœur fragile. Elle sera transférée en soin intensif pour y dormir cinq longs jours. Puis on la baladera en chirurgie digestive, pour quinze jours cette fois. Elle réapprendra à manger. A vivre. Elle soufflera. Elle encaissera. Elle essaiera de supporter l'idée que celui qu'elle a appelé papa tant d'année n'est pas son géniteur. Elle essaiera de concevoir que sa mère soit aller voir ailleurs. Elle n'y arrivera pas. Elle n'arrivera plus à lui adresser la parole. Et lui, elle le verra comme un lâche. Un lâche qui n'aura pas su partir, laisser cette femme. Elle quittera l'hôpital et ils se voileront la face pendant toute une semaine. Zora ne parlera que très rarement, et ce pour échanger des banalités. Oui. Non. Merci. Ça va. D'accord. Elle n'en pourra plus de les voir tous les deux si bien. Elle n'en pourra plus de constater qu'elle semble la seule affectée par cette histoire. Un jour, alors qu'ils seront tous les deux allés dîner ailleurs, chez des amis, pour faire comme si tout allait parfaitement sans doute, elle partira. ∞∞∞ Elle est partie. Elle a traîné dans la rue, puis a appelé ce type. Elle s'est rendu chez lui. Elle a dormi chez lui. Un soir. Deux soirs. Trois. Quatre. Une semaine. Puis deux. En manquant de près de mourir, Zora avait réalisé à quel point elle désirait vivre. Elle s'était réveillée plus curieuse, moins sage. Peut-être plus stupide, irresponsable et un poil autodestructrice aussi. Ce garçon, il l'avait accompagnée dans son désir de vivre. En deux semaines seulement, il lui avait fait découvrir un peu plus que ce qu'elle ne connaissait déjà. Il l'avait enchanté. Déçue aussi. Et il l'avait rendu accroc. Un soir, Zora l'avait regardé avec insistance alors qu'il inspirait plusieurs lignes d'une poudre blanche. Les yeux rouges, il avait relevé la tête vers elle. Il avait remarqué la curiosité dans les yeux de la gamine. Il avait souri. Tu voudrais essayer ? Elle était sortie brutalement de ses pensées, de ses désirs. Elle n'avait pas réfléchis au prix. Elle ne savait pas encore. Oui. Elle s'était assise près de lui et avait répété chacun de ses gestes avec une facilité déconcertante. Elle avait relevé la tête, un fin sourire aux lèvres. Il avait saisi son menton et l'avait embrassé. Elle l'avait repoussé. Hey bébé, c'est pas gratuit ce p'tit bijou. Elle avait compris. Elle l'avait poussé doucement et avait inspiré une nouvelle ligne. Il l'avait embrassé encore, il avait baladé ses lèvres tout contre son cou. Ses mains étaient passées sous son tee-shirt. Elle avait fermé les yeux. Elle avait recherché les effets de cette jolie poudre. Puis elle était partie. Il l'avait laissé. Elle avait déjà assez payé. Mais chaque jour il lui prenait un peu plus. Et chaque jour la curiosité de Zora était piquée un peu plus à vif. Sentir le poids d'un corps chaud contre le sien. Chaque jour elle se laissait un peu plus faire. Chaque jour il découvrait un peu plus d'elle, de son corps. Il n'y avait que son corps en vérité, elle, Zora, il s'en foutait. Elle le savait mais elle voulait essayer. Sa curiosité se décuplait de jour en jour, de lignes en lignes. Au bout de neuf jours, elle avait fini dans son lit, et lui entre ses jambes. La douleur avait été de courte durée. Tout comme l’ébat. Elle n'avait pas eu le temps de saigner, ni le temps d'apprécier. Il était retombé, lourdement, endormi, sur le côté du lit. Le voile était tombé. Elle avait imaginé ça plus grand. Plus beau. Plus agréable. Plus douloureux aussi. Elle aurait pensé qu'elle souhaiterait réessayer. Non. Zora était déçue. Un instant elle avait pensé que c'était à cause de la première fois, mais les quelques autres fois n'avaient pas été meilleures. Alors elle s'était arrangée pour consommer suffisamment peu pour ne pas avoir à payer si cher de son temps. L'ennuie, oui, c'était ça qui la gênait. Et lui, il l'ennuyait. Trop perché pour assumer ses ébats, il se contentait d'atteindre le nirvana, seul. Zora n'avait pas d'importance, elle n'en avait jamais vraiment eu. Ce qu'il voulait lui ? Juste son cul. Depuis le début. Et Zora le sait bien. Elle devrait le quitter, le laisser lui et son appartement trop petit, lui et ses drogues. Mais elle est accroc Zora, elle n'avait jamais fait que fumer auparavant, rien que de la nicotine dans son corps. Aujourd'hui, ces comprimés, ces poudres, Zora en consomme chaque jour. Elle désire vivre mais se détruit petit à petit, elle le sait Zora. Elle n'a pas besoin de l'entendre pour le savoir. Mais elle veut vivre autant qu'elle désire oublier. Oublier l'accident, le traumatisme, ses parents, son foie, son cœur. Alors elle prend ces petits comprimés de couleurs, en même temps que ceux qu'elle a toujours pris pour son cœur et ceux qu'elle prend maintenant pour son foie. Et elle sourit au monde, Zora. Elle dit, ça va. Elle fait semblant devant tout ces gens. Tous ces gens qu'elle sait tromper. Pour ne pas qu'on lui pose de question, pour ne pas qu'on sache que Zora, la jolie Zora, est une bâtarde. Elle sourit à tous le monde, sauf à ce brun. Sauf à Joshua. Lui, elle l'évite. Elle ignore ses appels, ses messages. Elle prie pour ne plus le croiser dans la rue. Parce qu'elle sait qu'il ne croirait pas à un léger sourire. Parce qu'elle sait qu'il ferait tout pour la rattraper, la relever. Parce qu'elle a peur de ce garçon qui lui porte trop d'attentions. Ce garçon fraîchement rencontré qui s'est toujours soucié d'elle, dès les premières minutes. Parce qu'elle est bien comme elle est, à se détruire lentement et à profiter faussement de la vie. Zora laisse les princes héroïques et leur noble destrier aux princesses. Zora n'est pas une princesse. Zora c'est le genre de fille qui voudrait s'en sortir seule, qui s'en croit capable, à n'importe quel moment, le tout étant de le vouloir. Zora c'est le genre de fille qui se veut forte mais qui ne l'est pas tant. ∞∞∞ Moi j'suis en kit. Mon cœur fonctionne mal et mon foie ne m'appartient même pas. J'ai été montée à l'envers, fabriquée par un homme, éduquée par un autre. Souvent mon cerveau déraille, je pense de travers, j'agis de travers. Je cours à ma perte chaque jours qui fasse et j'aime ça. Moi j'suis un peu comme un meuble ikéa. Difficile à monter, à comprendre et qui peut se casser la gueule à tout moment. Moi, c'est Zora, Zora Ewa Petrova. |
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Invité
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Invité There is a taste for blood and it's deep inside |
| Sujet: Re: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA Mer 14 Aoû - 17:38 | |
| FSDJKLFMSDHJFZEHIUFEZQDLSHIDUHEAZDFEZHFKHSDLFDQSFSDHJFKSDHFJ. La plus belle. Comme je suis conteeent ! J'y crois un peu plus maintenant, ok ok... Bon courage pour ta super fiche le bébé, et sache que je réfléchis sérieusement à ton surnom. BUAHAHAHAH JE SUIS ENCORE PLUS IMPATIENT (Mais en fait t'as un peu foiré, je suis encore à la grande maison. Mais je vais bientôt décoller. ) |
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Industrial Disease
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YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : moyen ‹ statut rp : disponibleAlexeï Melnikov There is a taste for blood and it's deep inside |
| Sujet: Re: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA Mer 14 Aoû - 17:40 | |
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YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : moyen ‹ statut rp : occupé › réservation ouverteKira I. Lawrence There is a taste for blood and it's deep inside ‹ enfermé(e) le : 18/03/2013 ‹ doléances : 1406 ‹ double-compte : m. caelia reynolds & juniper l. fields ‹ crédits : shakespearette (avatar & gif) tumblr (gif) ‹ âge : trente ans ‹ curriculum vitae : médecin, spécialité neurologie ‹ raccourcis : who am I ? › become a part of me › call me maybe |
| Sujet: Re: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA Mer 14 Aoû - 17:44 | |
| MALAGNAGNAGNAGNAGNAAAAAAA *se joint à la joie de Josh et Alex sans comprendre pourquoi* Bienvenue ! Zora Petrova, ça en jette ! Bref bon couuuurage pour ta fichounette ! |
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Boy with a broken soul
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YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : moyen ‹ statut rp : dispo (trois places)Joaquin Rivera There is a taste for blood and it's deep inside ‹ enfermé(e) le : 12/04/2013 ‹ doléances : 975 ‹ crédits : mushy (avatar) + tumblr (gif) + eminem (lyrics) ‹ âge : trente-neuf ans ‹ curriculum vitae : ex-lieutenant de la navy seal, ancien larbin du gouvernement ‹ raccourcis : kill your ego • steal a new face • a vision to none |
| Sujet: Re: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA Mer 14 Aoû - 18:08 | |
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YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : faible ‹ statut rp : libre.Zora E. Petrova There is a taste for blood and it's deep inside ‹ enfermé(e) le : 14/08/2013 ‹ doléances : 271 ‹ double-compte : nop, on est déjà assez nombreux dans ma tête. ‹ crédits : odaie © ‹ âge : 17 ans. ‹ curriculum vitae : étudiante en 1ère année de DEMEM.
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YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : moyen ‹ statut rp : occupé › réservation ouverteKira I. Lawrence There is a taste for blood and it's deep inside ‹ enfermé(e) le : 18/03/2013 ‹ doléances : 1406 ‹ double-compte : m. caelia reynolds & juniper l. fields ‹ crédits : shakespearette (avatar & gif) tumblr (gif) ‹ âge : trente ans ‹ curriculum vitae : médecin, spécialité neurologie ‹ raccourcis : who am I ? › become a part of me › call me maybe |
| Sujet: Re: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA Mer 14 Aoû - 20:06 | |
| Si je t'avais réellement pas reconnue, je t'aurai pas câliné ! J'ai pas la réputation de câliner les gens que je connais pas ! Mais j'suis une bonne piégeuuuuse, c'est parce que je t'avais dit que je te reconnaîtrais pas ! |
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Invité
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Invité There is a taste for blood and it's deep inside |
| Sujet: Re: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA Jeu 15 Aoû - 6:29 | |
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YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : faible ‹ statut rp : Nikita L. Mankievicz There is a taste for blood and it's deep inside ‹ enfermé(e) le : 16/03/2013 ‹ doléances : 709 ‹ crédits : ©Cyrinne ‹ âge : 21 ans ‹ curriculum vitae : Etudiante infirmière |
| Sujet: Re: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA Jeu 15 Aoû - 8:36 | |
| Bienvenue Je sais que je t'ai déjà accueillie hier sur la CB mais bon... fallait quand même que je vienne te le dire ici, je suis trop happy que tu sois là, genre depuis j'ai une tête de BN. xD Je vais te réveiller un peu plus tard que prévu vu que moi aussi je me suis réveillée un peu plus tard que prévu mais t'inquiète tu l'auras ton réveil bisounours Bon courage pour ta fiche et n'hésite pas si tu as des questions mais bon... en même temps tu vas me les poser à la maison ca sera plus simple xD Et putain je veux savoir ce que ton esprit tordu nous prépare ! Je suis déjà fan, j'en suis sûr. Faut que je te parle d'un truc d'ailleurs bref, je décolle, on se voit bientôt. Bon courage pour la rédaction de ta fiche ! |
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Don't Care
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YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : faible ‹ statut rp : libre.Zora E. Petrova There is a taste for blood and it's deep inside ‹ enfermé(e) le : 14/08/2013 ‹ doléances : 271 ‹ double-compte : nop, on est déjà assez nombreux dans ma tête. ‹ crédits : odaie © ‹ âge : 17 ans. ‹ curriculum vitae : étudiante en 1ère année de DEMEM.
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| Sujet: Re: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA Jeu 15 Aoû - 21:25 | |
| Kiki, tu mens je le sais, muahaha. Mais je t'en veux pas vas. CASSIIIIIIIE ! Owiii des bébés! Hé hé! au pire on adopte un p'tit bout et on devient lesbiennes. C'est légaaaaaaal ! MERCI MANUUUUU ! Moi aussi j'suis contente d'être là, mamamïa, ça fait du biiiiien! Par contre mon réveil bisounours, je l'attends toujours, pfeuh. Et dire que j'ai tourné 1h15 dans mon lit ce matin en t'attendant.. et qu'au final c'est papa qui m'a réveillé.. XD Attends de voir ce que je fais avant de dire que t'es fan, crois moi. *sort loiiiin* Et dès que tu remontes, je suis toute ouïe pour cette chose dont tu dois me parler. Je vais pas dodo tôt ce soir à mon avis. Brefeuh, à dans quelques minutes. |
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Industrial Disease
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YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : faible ‹ statut rp : Nevaeh B. Rhodes There is a taste for blood and it's deep inside ‹ enfermé(e) le : 23/05/2013 ‹ doléances : 899 ‹ double-compte : Claire ‹ crédits : @Bazzart & @Tumblr ‹ âge : 23 ans ‹ curriculum vitae : ex-serveuse aux yeux de tous, ex-prostituée dans l'ombre |
| Sujet: Re: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA Sam 17 Aoû - 15:26 | |
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Don't Care
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YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : faible ‹ statut rp : libre.Zora E. Petrova There is a taste for blood and it's deep inside ‹ enfermé(e) le : 14/08/2013 ‹ doléances : 271 ‹ double-compte : nop, on est déjà assez nombreux dans ma tête. ‹ crédits : odaie © ‹ âge : 17 ans. ‹ curriculum vitae : étudiante en 1ère année de DEMEM.
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| Sujet: Re: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA Jeu 22 Aoû - 14:12 | |
| Merciiii Nonooo J'ai fini ma fiche les loulous! (maintenant je croise les doigts pour que l'attente vous ai pas rendu trop exigeants.) |
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YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : faible ‹ statut rp : Nikita L. Mankievicz There is a taste for blood and it's deep inside ‹ enfermé(e) le : 16/03/2013 ‹ doléances : 709 ‹ crédits : ©Cyrinne ‹ âge : 21 ans ‹ curriculum vitae : Etudiante infirmière |
| Sujet: Re: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA Jeu 22 Aoû - 15:27 | |
| Putain de fiche frangine ya pas à dire tu écris très bien et ça valait le coup d'attendre, Zora Ewa Petrova. Je te valide et même s'il sera compliqué pour nous de rp ensemble et d'avoir des liens vraiment intéressants, je ne perds pas espoir ^^ Bon jeu parmi nous l'enfant prodige. Félicitation, tu es validé bienvenue chez les fous Tu es validé(e) et peux enfin rentrer dans ce grand, beau, magique, majestueux monde qu'est celui d'Industrial Disease, tu pourras, si tu es une jeune fille coquette t'acheter des nombreux vêtements, faire du shopping, t'habiller en rose ! Si tu es un garçon, tu pourras t'inscrire dans un club de football et commander des pizzas, fonder un foyer ! ... "Bon les gars virez moi ce taré, il se prend de nouveau pour un président" › Tu as vraiment cru cet homme ? Laisse moi te dire que si tu t'attendais à du bling bling, t'es mal barré(e). Ici tout est malsain, tout est sombre, tout est glauque. Meurtre, Viol, Came, c'est le quotidien, si t'es interné(e) bonne chance pour préserver tes fesses, oublie le plaisir, oublie la sérénité, c'est un combat pour ta vie. Si t'es dehors, soit tu vis dans la nuit, soit t'es quelqu'un d'intègre ! ... En tout cas, chacun a une part à cacher. Et cette part vous a été imposée par le scan. On ne se reverra pas. Bonne chance. |
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YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : faible ‹ statut rp : libre.Zora E. Petrova There is a taste for blood and it's deep inside ‹ enfermé(e) le : 14/08/2013 ‹ doléances : 271 ‹ double-compte : nop, on est déjà assez nombreux dans ma tête. ‹ crédits : odaie © ‹ âge : 17 ans. ‹ curriculum vitae : étudiante en 1ère année de DEMEM.
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| Sujet: Re: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA Jeu 22 Aoû - 16:16 | |
| Merciiiii! On trouvera un lien de la mort qui tue! On aura de quoi rp ensembles! (même si près deux ans sur les mêmes fofo, on a toujours pas vraiment réussi.. ) |
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| Sujet: Re: But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA | |
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| But just because it burns, doesn't mean you're gonna die ∞ ZORA | |
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