Sujet: Alexeï Melnikov ___Just remains of a name Sam 6 Juil - 13:50
Alexeï Melnikov
casier judiciaire numéro 081292
nom › Melnikov prénoms › Alexeï âge › 25 ans date et lieu de naissance › 5 avril 1988 à Little Odessa, New York nationalité › américaine origine › biélorusse par son père, américaine par sa mère. métier, études › mercenaire orientation sexuelle › hétérosexuel statut › célibataire groupe › Industrial Disease
– File-moi ce putain de fric ! Au coin d’une ruelle sombre, un homme glissa sa lame sous la gorge dénudée d’un gamin. Essayant de ne pas laisser déborder sa panique, celui-ci garda son sang froid, fouillant à tâtons dans sa poche de jean. Puis il tendit l’argent à un des acolytes présent, d’une main peu assurée. – C’est bon, y’a le compte, boss. En un tour de main, le leader modifia sa prise et plaqua violemment sa victime contre le mur de briques. La masse du corps s’écrasa dans un bruit sourd et le visage de l’homme s’approcha lentement de son oreille. – La prochaine fois, ne t’avise pas de m’entourlouper… Tu pourrais le payer beaucoup plus cher… Relâchant les mains jusqu’alors emprisonnées dans le dos du garçon, le malfrat s’éloigna à reculons dans la ruelle, dissimulé par l’ombre noire d’un ciel nocturne, tout en balançant le téléphone substitué quelques minutes plus tôt. Il glissa au sol, jusqu’au pied du jeune. – Et ne crois pas que j’en resterai là, Alexeï !
Le calme reprit ses droits, et le jeune homme au teint pâle se retrouva seul, silencieux. Il vomit ses tripes et se laissa glisser contre le pan de mur, en un mouvement synchrone à la goutte de sang roulant sur sa joue écorchée. Essuyant le liquide encore chaud, il ferma les yeux essayant de reprendre sa respiration, et de trouver une issue à tous les problèmes dans lesquels il s’était fourré. Il avait commis tant d’erreurs… Tout ça pour un peu d’adrénaline ! Mais depuis qu’il avait rencontré ces nouveaux amis, il ne pouvait plus s’en passer… Cet été l’avait plongé dans un tel paradoxe ! Follement excitant, et terriblement destructeur à la fois. En quelques semaines, à force de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, une spirale sans fin et incontrôlable s’était emparée de lui. Cependant, ce soir, il n’aspirait qu’à une chose : trouver la sortie de ce labyrinthe, qu’il avait eu l’espoir désuet de pouvoir défier. Il avait rêvé de quitter le quartier, se faire un peu oublier. La fuite… La fuite de cette fille qu’il avait eu si peur d’engrosser. La fuite des bars malfamés et des ruelles sombres qu’il avait arpentées. Dans cet embourbement, il y avait laissé sa fierté et faisait face à la dure réalité : sa propre lâcheté.
« Au loin, le son des sirènes et une lueur dansante reflétée dans le ciel vinrent troubler ma réflexion. Des halos bleus, mêlés une étrange chaleur orangée… Me relevant avec précaution, prenant mon téléphone au passage, je me mis à marcher à vive allure dans les rues de New York. Puis à courir, au fur et à mesure… Au fur et à mesure que je me rapprochais de ce qui semblait être un incendie, au fur et à mesure que je me rapprochais de mon quartier… de ma maison ! Une décharge électrique parcourut mon corps ! redressant mes poils, dilatant mes pupilles, crispant mes doigts. Jamais mon cœur n’avait battu si vite dans ma poitrine. Tellement vite, tellement fort. Oppressé, serré, que ça en faisait mal, que ça m’aurait tué. Je ne réfléchis pas une seule seconde, prenant mon courage à deux mains, n’écoutant que mon amour, et me ruai vers le bâtiment en feu. Le bois craquait, les poutres léchées par les flammes, s’écroulaient sous le poids de la maison devenue instable. Les yeux et la gorge piqués au vif par la fumée, je me frayais tout de même un chemin dans la bâtisse que je connaissais si bien, jusqu’à la chambre de ma sœur. Elle était là, protégée par le corps de notre mère, évanouie. »
– Viens, ma puce, donne moi la main.
La peur, la rage et l’amour faisaient bon ménage, décuplant ses forces. Alexeï s’empara du corps de la femme qui lui avait donné toute sa tendresse. L’acide se déversant dans la moindre parcelle de ses muscles, il la porta à bout de bras, comme il le put, jusqu’à la sortie. Enfin, les secours arrivèrent et se ruèrent sur les victimes. Se démenant pour échapper à leur étreinte, il ne leur laissa pas le temps de s’occuper de lui, et repartit de plus belle sauver le reste de sa famille. Suivant le son de cris affolés, il parvint à retrouver son petit frère, et s’accroupit auprès de lui. – Calme-toi, je suis là ! Où est papa ? Hey, hey ! Reprends-toi ! T’as pas vu papa ? Il avait beau le secouer par les épaules, l’enfant restait prostré, sans réponse. Il fallait sortir, au plus vite ! La maison ne tiendrait pas plus longtemps sous l’assaut des flammes. Et Alexeï, son frère dans les bras, priait pour que son père ne soit pas resté au domicile familial, ce soir là. Mais ses prières furent veines… Quelques heures plus tard, éprouvé par tant d’émotions, il vint s’asseoir près de son père, corps inerte étendu sur le bitume, noir de suie. Il était trop tard. Personne n’avait eu le temps d’aller le secourir. Pendant de longues secondes qui parurent des heures, Alexeï ne le quitta pas du regard, yeux écarquillés, yeux noyés. Un homme droit, juste. Un modèle, c’est comme ça qu’il le voyait. Il détaillait ce visage dur et fermé, crispé sous la panique des derniers instants. Le jeune homme le prit dans ses bras exténués et s’effondra en larmes, autour du cou de son paternel.
« Toute mon enfance, tous mes souvenirs… Toute ma vie… partie en fumée, réduite à un simple tas de ruine. C’était de ma faute, tout ça, c’était de ma faute ! Jamais, je n’aurais dû me mêler de ces affaires là ! Jamais, je n’aurais dû provoquer ces mafieux ! La police avait conclu à un accident, ne trouvant aucune trace criminelle. Mais moi, je savais qu’il en était autrement, je le savais, je le ressentais… cette rage, au plus profond de mes entrailles… Une industrie, aussi noire que les cendres qu’elle avait laissée derrière elle, avait œuvré. »
D’un père biélorusse, et d’une mère américaine, union quelque peu montrée du doigt en pleine guerre froide naquit Alexeï. L’ainé de trois enfants, avait grandit au sein d’un foyer aimant, bien que modeste, dans un quartier pauvre de Brooklyn, proche de Little Odessa. Bouillon de culture juive, italienne, russe et autres… En somme, pas l’endroit le plus facile à vivre pour devenir quelqu’un de bien. Les tentations avaient été grandes, et le désir d’indépendance n’avait pu résister à cet appel. Si jeune, il avait fumé, il avait bu, il avait couché… Il avait été si malléable pour eux autres… Mais la mort est un évènement qui vous change un homme. Adieu, garçon simple et rieur. Adieu, naïveté et innocence. Adieu adolescent fêtard, aux addictions dévergondées. Celui d’autrefois devait disparaitre à tout jamais ! Le feu l’avait réduit en poussière, laissant place nette. Faites place, place aux responsabilités ! Faites place…
– Tu sais Alexeï, on dit que les magasines féminins racontent beaucoup de bêtises, mais des fois, je trouve ça plutôt révélateur… Tu veux bien essayer avec moi ? – Parce que j'ai le choix peut-être... Sa mère avait tenu à ce qu’il aille voir cette psychologue, une amie à elle. Sa première expérience avec ces doux dingues de psy, qui eux, n’étaient pas internés. En pleine réflexion, elle tourna frénétiquement les pages.
Jared, prénom m. ; origine anglaise ;est un homme contradictoire […]
Pour seule réponse, l’adolescent grogna – Hey, vous vous foutez de moi ? Vous savez très bien à quel prénom chercher… ! Ce prénom, c’était ses racines, c’était sa vraie nature… Pas un de ces noms anglicisés à la mode ! Pas un de ces noms qu’on adopte pour se faire accepter. Non, ce prénom, il n’appartenait qu’à lui ! La psy soupira, revenant quelques feuilles en arrière.
Alexeï, prénom m. ; origine russe ;est un homme qui en impose par son autorité naturelle, son charme ne nécessitant ni artifice, ni superficialité, ainsi que par l'énergie qui émane de lui. Tour à tour, il est extraverti, gai, optimiste, enthousiaste et noctambule […] La femme coupa sa lecture, pour lui dire droit dans les yeux – Tu étais comme ça avant, il me semble, n’est ce pas ? avant de reprendre en grimaçant à l’annonce de ce qui suivait : […] puis distant, secret, tendant à l'introversion, à l'isolement et au pessimisme. Alexeï, l’ambitieux, le distant, le socialement important, possède une excellente vitalité. Il est capable de fournir une grande puissance de travail ou d'action, bien qu'irrégulière en raison de son caractère un peu impulsif. Il n’est pas spécialement gentil et ne cherche pas à l’être, la franchise est un état d’esprit. Brillant et vif intellectuellement, il pourra faire de longues études, souvent très spécialisées. Pour autant, il aime prendre des risques. Il sait ce qu’il veut, et se donne le moyen d’atteindre ses objectifs. Enfant, il est curieux et inquiet, enclin à se poser beaucoup de questions. Adolescent, il cherchera à se détacher du moule, mais plus tard, il n’oubliera cependant pas ses vraies valeurs…
Elle termina son énumération d’une voix douce. Il était vrai que ça lui correspondait bien. Ou alors, elle ne retenait que ce qui lui convenait. Ceci dit, elle ne parvint pas à ce que le jeune homme s’ouvre à elle, et les séances prirent fin rapidement.
Pendant des mois, il fut rongé par la culpabilité. Il garda tout pour lui, murant les angoisses de son cœur, forgeant un miroir de glace au fond de la prunelle de ses yeux. A présent, il était l’homme de la maison, il devait prendre soin de sa fratrie, et leur donner l’exemple. Devenir un élève sérieux, faire des études, trouver une fille bien… Tout ça était à portée de main, si on s’en donnait un peu la peine. Seulement, un tel drame laisse des traces, et son esprit fut attaqué de part et d’autre, son âme déchirée entre le bien et le mal. D’un côté, il ressentait ce besoin vital de se racheter aux yeux de son père, d’honorer sa famille, d’aider quiconque aurait besoin de lui… De l’autre, le garçon, déjà prompt aux addictions, voyait miroiter l’opportunité de retrouver ceux qui avait causé sa perte. Avoir un tel pouvoir entre ses mains... Mais quelles étaient les limites à ne pas franchir ? Quelles étaient ses propres limites ? L’excellence, le bien, le contrôle de soi, la vengeance, la trahison… Tout se mélangeait dans sa tête, à l’en faire devenir fou ! Or depuis plusieurs années le gouvernement avait instauré cette nouvelle… politique... Celle qui le mettrait sûrement en prison s’ils découvraient ce qui rongeait son âme. Deux fois, il était passé au scan. Deux fois, il avait perdu des amis du jour au lendemain. Ils ne s’étaient plus présentés à l’école. Eux, d’apparence si inoffensive, ils étaient incriminés pour des faits qu’ils n’avaient pas commis, mais qu’ils allaient peut-être commettre... Mieux vaut prévenir que guérir. Ouai, c’est ce qu’ils disaient… Alors qu’adviendrait-il de lui ? Lui, qui avait vécu des moments si douloureux, qui ne savait plus où était sa place, qui ne savait plus ce qu’il devait faire ou non. Que déciderait le scan ? Évidemment, même s’il avait refoulé au plus profond de lui sa tristesse, ses désirs de vengeance seraient-ils plus forts qu’il ne le croyait ? En apparence, il continuait une vie tranquille, mais au fond, qui était-il devenu ? Etait-il meilleur ou pire ?
Le jour de son 18e anniversaire approchait, il ne pouvait pas prendre le risque ! Il fallait partir avant le prochain scan, qui, il le savait, lui serait fatal. Sa famille comptait sur lui. Et seule sa famille comptait !
Sous la pression du fils ainé, les Melnikov déménagèrent loin des dealers auxquels Alexeï s’était frotté, mais surtout, loin des contrôles qu’effectuaient les autorités américaines. Pour ne pas les détacher entièrement de leur vie d’avant, il proposa de s’installer dans la maison familiale, à Minsk, en Biélorussie. Depuis que sa mère s’était mise en tête de retracer leur généalogie – et ce, avec succès – chaque été, la famille entière se retrouvait dans la grande maison de campagne. Pleine de souvenirs heureux, l’endroit était idéal pour se remettre sur pied. C’était là bas qu’il avait rencontré, alors qu’ils étaient encore enfants, sa cousine éloignée – qui était de loin sa préférée. Elle était rapidement devenue sa meilleure amie, leur âge similaire leur faisant vivre les mêmes étapes. Et une fois de plus, la vie les rapprocha, mais cette fois… à travers le deuil. Quelques semaines après leur emménagement à Minsk, la gamine vint frapper à leur porte. 16 ans, 17 ans… Un frère, un père… Un besoin de reforger les liens… Tous deux avaient perdu un être cher. Dans ces moments là, le partage est ce qui nous sauve. La famille chagrinée l’accueillit les bras ouverts ! Tous adoraient celle qui était joie de vivre, autrefois… mais tous deux avaient évolués… Leur changement de caractère mutuel ne leur échappa pas. Ils s’épaulèrent, s’autorisant faiblesse, se montrant l’un à l’autre comme un repère de ce qu’ils avaient été. Ils vivaient. Ils vivaient ensemble. Chaque été, la jeune femme prenait une part de plus en plus importante dans l’équilibre psychique d’Alexeï. Mais à chaque éloignement que la vie leur imposait, le biélorusse se sentait replonger, dans un ailleurs malsain.
Les rumeurs disaient que les mafieux étaient revenus en Russie. Les rumeurs disaient qu’Alexeï laissait petit à petit déborder sa rage. Ils l’avaient poussé à fuir, ils lui avaient tout volé ! Alors il se vengerait, il les traquerait... Au fil des années, le jeune homme se construit un réseau de relations, plus ou moins influent, mais tous utiles dans leur domaine. Gagnant leur confiance, il effectuait des petits boulots pour chacun d’eux, espérant qu’ils leur rendraient la pareille lorsqu’il aurait entièrement remonté la trace de la mafia russe. Une vie au jour le jour. Mercenaire pour de l’argent, mercenaire pour des contacts... Contacts qui s’avérèrent bien serviables, quand on le prévint de ne pas rentrer chez lui, ce jour là…
De l’autre côté du globe, dans un bureau new yorkais, un homme tapote sur son ordinateur, l’air renfrogné. Il semble prendre très au sérieux son travail. Et en effet ! Il croit et soutient ce projet depuis des années. Il recherche chaque individu ayant échappé à leur dernier contrôle. Il fait parti de ceux qui sont là pour veiller au grain, enquêtant, poursuivant qui souhaiterait l’éviter. L’incendie de la maison new-yorkaise avait fait le choux gras des journaux et s’était depuis bien longtemps étouffé. Cependant, un jeune garçon de 17 ans ne s’était pas présenté à son dernier scan, et ça ! ça n’avait pas échappé à cet homme... Et après plusieurs années de recherche, enfin ! il mettait la main dessus. Décrochant calmement le téléphone, il annonça d’un ton grave : – Envoyez vos hommes ! et restez sur vos gardes, cet individu peut s’avérer dangereux.
Comment s'est passé votre dernier scan ? Aviez-vous peur de vous faire tester positif ? Si oui, est-ce qu'il y avait une raison ? ›En une dizaine de lignes, racontez le dernier passage de votre personnage au scan, avait-il fait des choses qui aurait pu le faire interner, ect.
« A l’angle de la rue, je restai planqué pour voir débarquer chez moi un groupe d’homme aux allures qui se voulaient bien trop passe-partout – surtout quand on voyait la crosse de leur arme dépasser de leur pantalon. Grâce à l’appel salvateur de mon ami, je leur échappai de peu, et pris la fuite. Oui, je n’étais plus qu’un fugitif dorénavant. Un fugitif obsédé par ses fautes... Comment avais-je pu être aussi bête !? Le départ de la famille Melnikov n’était forcément pas passé inaperçu à Brighton Beach ! Et puis, une famille américaine à Minsk, quoi de plus remarquable ! Quelqu’un les avait sûrement balancés ! Pourquoi ne les avais-je pas mieux cachés ? Pourquoi n’avais-je pas changé d’adresse et d’identité ? J’avais tant voulu continuer une vie normale… Les "et si" et les "j’aurais dû" m’assaillirent quotidiennement. A nouveau, la culpabilité s’immisça dans ma vie. Cette vie difficile... Devoir changer quotidiennement d’endroit. Devoir se cacher, se grimer. N’avoir aucune attache. Pour seule amie, cette angoisse permanente. Cette solitude… Toute mon histoire se résumait à un enchainement de situations à couteaux tirés. J’avais toujours été entre deux feux, américain et russe. Un ami me conseilla de me procurer un flingue – ce que je fis – « juste pour pouvoir te défendre» avait-il dit. D’ailleurs, j’avais bien trop peur de devoir m’en servir un jour, même si, je le savais, je n'aurais pas hésité. A chacun de mes pas, je sentais le poids d’un regard en coin. Sur mon passage, je voyais des silhouettes se glisser dans l’ombre. A moins que ce ne soit mon imagination !? A ne plus savoir ce qui était réel ou non, je me rendais fou, effrayé par moi-même, de développer une schizophrénie, ou une paranoïa, ou un truc dans le genre... Quoi qu’il en soit, une chose était sure, les américains étaient sur mes traces ! Celui qui traquait, était traqué. J’avais cru pouvoir leur échapper en m’exilant plusieurs années, mais mes racines m’avaient rattrapé... De toute manière, maintenant, il était hors de question que je me fasse scanner ! J’étais allé trop loin, impossible de revenir sur mes pas ! Je n’avais commis aucun crime, certes ! mais le simple fait d’avoir fuit… Ils me jugeraient coupables, j’en étais persuadé ! »
Jamais, il ne put dire au revoir à sa famille. Bien qu’il chercha par tous les moyens à avoir de leurs nouvelles, la crainte de se faire repérer ne lui permettait que d’avoir des contacts indirects. Il apprit que sa sœur débutait des études de médecine, que son frère rêvait de devenir journaliste... Des choix pas vraiment étonnant, après tout. L’une cherchait à sauver des vies. L’autre, à comprendre. Alexeï était assez fier d’eux, alors que lui-même n’avait réussi à tirer les leçons de ses erreurs.
Toujours terré, en exil perpétuel, ses contacts s’effritèrent peu à peu, et devinrent moins pertinent, perdant en vigueur et en efficacité pour le protéger. On ne peut passer une vie à fuir ! Et ce qui devait arriver, arriva…
A l’aube de ses 23 ans, Alexeï qui n’avait pour seul lien avec le monde réel que de faire quelques achats alimentaires, se fit repérer sur le marché de la ville dans laquelle il résidait depuis quelques jours. La course poursuite ne dura pas bien longtemps. Pan ! Un seul coup avait suffit. Blessé par balle, il resta sous le choc plusieurs heures. Des heures amplement suffisantes pour le rapatrier aux États-Unis. Là bas, on le soigna puis quelques semaines plus tard, l’heure fatidique sonna. Cette fois, le jeune biélorusse avait perdu tout espoir. Il tentait en vain de provoquer cette petite étincelle, de se dire que le scan verrait qu’il n’avait rien fait de mal, qu’il prendrait un meilleur chemin cette fois ! Non. Résigné, la tête haute, Alexeï marchait vers son destin. Si les prières avaient été veines pour sauver son père, lâchement tué par la mafia russe, alors elles seraient veines pour lui aussi. On l’assit d’un geste brusque près de la machine. La fameuse machine… Elle vrombissait. Elle fulminait. Elle jouissait, comme si elle savait d’avance qu’elle avait attrapé un nouveau poisson dans ses filets. Pour unique réponse à ses grondements, l’homme la regarda d’un air dédaigneux. Bien malgré lui, il avait voulu jouer, un jeu risqué, parfois dangereux... Et il avait perdu. – Positif !
Que pensez-vous du gouvernement actuel ? et concernant le projet RFAD, êtes-vous pour ou contre ? ›En une dizaine de lignes, expliquez comment votre personne réagit face à l'internement des personnes scannées, du l'asile, des mesures de sécurités, du scan obligatoire tous les ans …
« Bien sûr, j’avais rongé mon frein, envisagé maintes possibilités de vengeances, mais en aurais-je seulement été capable ? Sûrement. Sûrement pas. Peut être. Peu importe ! Quoi qu’il en soit, j’étais innocent ! Comme nombre d’entre eux, mais plus pour longtemps… Ce n’était pas un endroit où vivre. Du moins, ce n’était pas un endroit où vivre normalement ! Ici, tout n’était que question de survie. Quand gamin, je n’avais plus revu mes camarades de classe, emportés par les autorités du jour au lendemain, je l’avais su. Depuis le début, je l’avais su pertinemment ! Tous ces gens n’en sortiraient jamais. Et rien ne les y préparait. Même le plus doux des agneaux serait devenu un fou furieux au contact des autres internés, qui eux, pouvaient révéler des crocs sanguinolents. Qu’ils soient bons ou mauvais, ils étaient tous réunis. N’importe qui, pour n’importe quoi. Le système décidait qu’ils méritaient tous la guillotine pour avoir, un temps soit peu, envisagé un péché. Moi, je n’avais rien fait. Moi, je n’avais rien prémédité. J’avais seulement voulu protéger ma famille. Mais ça, la machine ne pouvait pas le comprendre... Ce système entier ne pouvait pas le comprendre. Des vies complètement réduites à néant, à un numéro, à une cellule... Oui, nous n’étions qu’un numéro. Nous n’étions qu’un futur. Un futur éventuel ! L'Amérique croyait-elle aux liseuses de bonne aventure ? Non. Alors comment osait-on se baser sur des prédictions, sur des hypothèses ? La présomption d’innocence n’était plus d’actualité. La prévention, la prévention… Ils n’avaient que ce mot à la bouche. Bien d’autres moyens existaient. L’éducation, la sécurité dans les quartiers, le démantèlement des mafias… Non, du haut de leurs grandes tours informatiques, ils préféraient faire confiance en une putain de machine. Et ça me tuait ! Je ne pouvais l’admettre ! Ceux qui avaient causé ma perte, n'étaient pas internés, eux !
Aujourd’hui, la rumeur circule comme quoi le scan a failli pour quelques individus, avérés dangereux. Si seulement j’avais pu en faire partie… Un jour, j’avais entendu dire que pour que le mal triomphe, il suffisait que les hommes de bien ne fassent rien. Mais étais-je encore suffisamment bon ? Pourtant, si un jour, l’occasion se présentait, que ce soit pour m’enfuir, ou pour contribuer à mettre à terre cette politique, je le ferais. Oh oui, je le ferais… »
pseudo/prénom › Pom, goût Fraise au sucre Fantaisie âge › 20 ans années d'expérience en rp › Disons 5 ans présence hebdomadaire › le plus possible, 7/7 actuellement le forum pour vous ? › une bande de tarrés, c'est le cas de le dire... avatar › Josh Beech copyright › primple code du règlement › we were born to die autre ›
Invité
Behind an empty face
heart with a gaping hole
Invité
There is a taste for blood and it's deep inside
Sujet: Re: Alexeï Melnikov ___Just remains of a name Sam 6 Juil - 15:35
Bienvenue mon beau ! Très contente de te voir par ici ma jolie Pom' ! Il faudra qu'on se trouve quelque chose, avec ou sans bureau.
‹ enfermé(e) le : 23/05/2013 ‹ doléances : 899 ‹ double-compte : Claire ‹ crédits : @Bazzart & @Tumblr ‹ âge : 23 ans ‹ curriculum vitae : ex-serveuse aux yeux de tous, ex-prostituée dans l'ombre
Sujet: Re: Alexeï Melnikov ___Just remains of a name Sam 6 Juil - 19:59
Welcoooome :)
Invité
Behind an empty face
heart with a gaping hole
Invité
There is a taste for blood and it's deep inside
Sujet: Re: Alexeï Melnikov ___Just remains of a name Dim 7 Juil - 6:05
Bienvenuuue toi
Bonne écriture de fiche
Boy with a broken soul
Behind an empty face
heart with a gaping hole
YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : moyen ‹ statut rp : dispo (trois places)
Joaquin Rivera
There is a taste for blood and it's deep inside
‹ enfermé(e) le : 12/04/2013 ‹ doléances : 975 ‹ crédits : mushy (avatar) + tumblr (gif) + eminem (lyrics) ‹ âge : trente-neuf ans ‹ curriculum vitae : ex-lieutenant de la navy seal, ancien larbin du gouvernement ‹ raccourcis : kill your ego • steal a new face • a vision to none
Sujet: Re: Alexeï Melnikov ___Just remains of a name Dim 7 Juil - 9:41
Bienvenuuuue !
Invité
Behind an empty face
heart with a gaping hole
Invité
There is a taste for blood and it's deep inside
Sujet: Re: Alexeï Melnikov ___Just remains of a name Dim 7 Juil - 16:38
Sujet: Re: Alexeï Melnikov ___Just remains of a name Dim 7 Juil - 17:27
Merci tout le monde !
Rachou > Avec bureau, of course <3 <3 <3
Niki > Mais oui me voilà enfin ! Vous aviez fermé les inscriptions, bande de nouilles ! Du coup, j'ai sauté sur l'occasion, mais je risque de mettre un peu de temps pour écrire ma fiche. Et oui, sache que je suis toujours super sexy... Mais les membres aussi, d'après l'échantillon que je vois *check sa braguette* (ceci dit, je merde à plein tube aussi *siflotte* vous m'excuserez)
ps : Owiiii, une pomme
Invité
Behind an empty face
heart with a gaping hole
Invité
There is a taste for blood and it's deep inside
Sujet: Re: Alexeï Melnikov ___Just remains of a name Dim 7 Juil - 17:32
Welcome par minou . Bon courage pour la suite.
Industrial Disease
Behind an empty face
heart with a gaping hole
YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : moyen ‹ statut rp : disponible
Sujet: Re: Alexeï Melnikov ___Just remains of a name Ven 12 Juil - 13:57
Alors alors, j'ai fini !
Quelques petites précisions Tout d'abord, je me suis permis (bah vouai, j'suis comme ça moi ) d'inverser les deux questions avec l'histoire. Je l'avoue, j'ai une sale manie, je fais souvent ça sur les fo' parce que j'ai tendance à répondre aux questions dans la chronologie de mon histoire. *va te faire soigner* Bref j'espère que ça ne pose pas problème !
Ensuite, j'en ais parlé avec Ezechou, mais j'espère que mon histoire est plausible par rapport au contexte (concernant la fuite en biélorussie, toussa, toussa).
Pour finir, j'ai repris l'histoire d'un ancien personnage (rien à voir avec ce contexte) que je n'ai pas eu l'occasion de jouer. Certains le reconnaitrons. Petit bisou à la cousine éloignée en question, j'espère que ça ne t'embête pas
ps : si ze suis sage, zaurais le droit à un smiley koala ? *yeux de chat potté que tu peux pas résister*
Boy with a broken soul
Behind an empty face
heart with a gaping hole
YOUR OWN PERSONAL JESUS ‹ scanner rétinien : ‹ indice de violence : moyen ‹ statut rp : dispo (trois places)
Joaquin Rivera
There is a taste for blood and it's deep inside
‹ enfermé(e) le : 12/04/2013 ‹ doléances : 975 ‹ crédits : mushy (avatar) + tumblr (gif) + eminem (lyrics) ‹ âge : trente-neuf ans ‹ curriculum vitae : ex-lieutenant de la navy seal, ancien larbin du gouvernement ‹ raccourcis : kill your ego • steal a new face • a vision to none
Sujet: Re: Alexeï Melnikov ___Just remains of a name Ven 12 Juil - 17:39
Eliiiii T'es bien sexy avec Josh Tout est parfait, j'ai adoré l'histoire **
Félicitation, tu es validé
bienvenue chez les fous
Tu es validé(e) et peux enfin rentrer dans ce grand, beau, magique, majestueux monde qu'est celui d'Industrial Disease, tu pourras, si tu es une jeune fille coquette t'acheter des nombreux vêtements, faire du shopping, t'habiller en rose ! Si tu es un garçon, tu pourras t'inscrire dans un club de football et commander des pizzas, fonder un foyer ! ... "Bon les gars virez moi ce taré, il se prend de nouveau pour un président" › Tu as vraiment cru cet homme ? Laisse moi te dire que si tu t'attendais à du bling bling, t'es mal barré(e). Ici tout est malsain, tout est sombre, tout est glauque. Meurtre, Viol, Came, c'est le quotidien, si t'es interné(e) bonne chance pour préserver tes fesses, oublie le plaisir, oublie la sérénité, c'est un combat pour ta vie. Si t'es dehors, soit tu vis dans la nuit, soit t'es quelqu'un d'intègre ! ... En tout cas, chacun a une part à cacher. Et cette part vous a été imposée par le scan. On ne se reverra pas. Bonne chance.
Sujet: Re: Alexeï Melnikov ___Just remains of a name Ven 12 Juil - 17:53
Merci Jaja, euh pardon.. Jojo ! Contente que ça t'aie plu. Bingo ! Tu m'as démasquée, mais garde mon identité secrète xD Elichou a retrouvé son pénis *sort* Owiiiii, en plus j'ai mon koala, je t'aime !!!
Behind an empty face
heart with a gaping hole
Contenu sponsorisé
There is a taste for blood and it's deep inside
Sujet: Re: Alexeï Melnikov ___Just remains of a name